Le fabricant sur mesure basé au Wisconsin, Jess Hoffman, a entrepris un voyage de coutellerie au cours des douze dernières années, perfectionnant son métier et construisant un portefeuille de lames fixes travaillantes et soigneusement conçues.

Le voyage d’Hoffman a commencé à partir d’un endroit très pratique. En 2011, il a décidé qu’il devait apprendre à aiguiser correctement les couteaux qu’il possédait. “Je sentais que c’était une compétence que je devais avoir”, explique-t-il. “Je suis allé sur YouTube et sur certains forums pour essayer d’apprendre. J’ai découvert que les mêmes personnes qui pouvaient m’apprendre à aiguiser fabriquaient aussi des couteaux. »Cela l’intriguait, alors il s’y est mis lui-même. L’idée était d’apprendre les bases et de fabriquer des couteaux de manière décontractée, pour lui-même et peut-être certains de ses amis. ” J’ai commandé 3 pieds d’acier et je pensais que cela me durerait longtemps », ajoute Hoffman. Étant donné qu’il est toujours dans le métier plus d’une décennie plus tard, il est prudent de dire qu’il a dû reconstituer son stock de temps en temps depuis lors.

Passez du temps à parler à des amateurs ou à des fabricants professionnels, et vous êtes sûr d’entendre une histoire d’horreur ou deux sur les premières tentatives difformes de fabrication d’outils tranchants. Hoffman semble avoir eu plus de chance que la plupart des gens de ce département. “J’ai fabriqué mon premier couteau en 2012, je l’ai utilisé dans ma cuisine pendant des années et je l’ai toujours”, nous raconte-t-il. À ce jour, les conceptions de couteaux de cuisine font partie intégrante de la production de Hoffman. Le Dublin, par exemple, a été inspiré par une pièce antique qu’un client a apportée à Hoffman pour l’affûtage. « [Sa] lame à haute teneur en carbone n’avait aucune marque autre que la patine”, dit Hoffman à propos de ce couteau. “La poignée était lâche, mais fonctionnait toujours.Le couteau avait probablement 80 ans, mais je pouvais dire qu’il était utilisé régulièrement, et tout aussi utile que lorsqu’il était neuf.”

La facilité d’utilisation à long terme est au cœur de la philosophie de fabrication de couteaux de Hoffman. “L’une des questions les plus posées par les clients est la suivante: « À quoi servez-vous un couteau comme celui-là? », dit – il. « À quelques exceptions près, j’essaie d’avoir une réponse à cette question. »L’approche de Hoffman est de faire quelque chose de beau, mais fonctionnel. “La plupart des couteaux de l’histoire n’ont pas été conçus pour être des œuvres d’art ou des objets de collection, ils ont été conçus comme des outils. Les gens dépendaient de ces outils pour vivre, qu’il s’agisse de nettoyer le gibier, de cuisiner ou simplement de tâches générales de coupe à la ferme ou à la maison. »Ce sens de la simplicité durable, qui traverse toute l’histoire de la coutellerie, guide sa démarche. « Heureusement, nous n’avons pas besoin de réinventer la roue, mais nous pouvons apporter des améliorations.”

Certains couteaux Hoffman sont issus de modèles classiques comme le Nessmuk ou le couteau ceinture canadien, mais toujours avec une touche personnelle. « Si je fonde un modèle sur un motif ou un style historique, j’essaie généralement d’y ajouter des courbes radicales. Le couteau doit avoir un flux visuel, mais aussi être confortable pour la plupart des poignées. »Hoffman aime fabriquer des poignées et des épines qui permettent une prise à trois doigts, avec l’index sur la colonne vertébrale pour plus de contrôle. “La plupart des gens trouvent que la poignée se fond dans la paume de leur main et leur donne un excellent contrôle et confort lors de la coupe.”

Le plan de Hoffman est de rester concentré sur l’expérience du couteau personnalisé. Il souhaite développer sa boutique, notamment en ajoutant une salle blanche de travail du cuir, et rationaliser son processus d’expédition. “Au printemps, je retourne à nouveau à l’école pour étudier les machines-outils”, partage-t-il. “J’espère qu’à l’avenir, ces compétences me permettront d’améliorer mes processus et mon produit final. Je pense que les processus CNC sont très cool et j’aimerais ajouter cette capacité à ma boutique, mais je ne suis pas sûr que ce vieux chien puisse apprendre les nouveaux trucs.”

Couteau dans l’Image en vedette: Couteaux J. Hoffman Donegal, Couteaux J. Hoffman Oney

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